Du journalisme économique à l'ingénierie narrative
Mon parcours professionnel prend véritablement son envol dans les rédactions, en particulier économiques, où je mène des enquêtes à destination des décideurs. Préalablement, à 23 ans, j’ai brièvement occupé le poste d’assistante de direction auprès du directeur général adjoint d’une caisse régionale du Crédit Agricole (décembre 2010-2011). Si l’expérience fut courte, elle reste marquante par deux aspects : la préparation et le suivi -rédaction des PV- des conseils d’administration d’un territoire à dominante agricole, et l’obtention de la plus importante promotion interne de l’établissement.
Très vite, je prends conscience du pouvoir performatif des mots : raconter, c'est aussi produire du réel.
Je choisis de quitter le journalisme pour m'impliquer autrement dans la production de contenus et de sens, en passant de l'analyse à la conception, afin de développer des modèles économiques fondés sur une utilisation stratégique de l'information.
Je me forme au copywriting, au storytelling, et, plus récemment, au prompt engineering à ces fins. J'accompagne des entreprises dans la structuration de leur proposition de valeur, en réconciliant performance et sens.
La bascule personnelle, puis systémique : Une innovation née dans ma cuisine
C'est dans ma propre cuisine que naît ma première innovation en avril 2012 : une méthode d'alimentation (lamethodem.com) durable, conçue à partir de compétences journalistiques et née d'un triple constat.
Économique
La monoculture affaiblit les écosystèmes et appauvrit nos assiettes.
Nutritionnel
Le manque de diversité alimentaire aggrave les déséquilibres corporels.
Écosystémique
Notre santé dépend de la santé des écosystèmes.
Ce système causal est soutenu par le modèle sociétal et économique que nous connaissons. Mon pari : les citoyens et les entreprises en sont le moteur, alors ils peuvent jouer un rôle actif pour prendre à revers ces tendances.
Avec l'aide d'une diététicienne et d'un chef, en mai 2012, je crée une alternative systémique post-capitaliste au fast-food (pur produit culturel capitaliste), alliant plaisir de manger, santé et régénération de la biodiversité. Elle a suscité l'intérêt de deux leaders de marché... Un fil conducteur dès lors...
Cette méthode marque ma bascule vers une économie régénérative appliquée.
Du terrain à la transmission
Avec ma sœur, titulaire d'un BTS agricole - nous sommes très complémentaires - je codéveloppe, depuis mai 2020, une ferme permacole en Bretagne, que je structure économiquement comme un laboratoire vivant.
Ce projet est pour moi un jalon fondamental : il concrétise ma conviction que la transition a besoin de modèles duplicables, viables et désirables.
La méthode alimentaire crée de la valeur et de nouveaux débouchés tout en sensibilisant les clients - les mangeurs- à l'alimentation durable. Elle s'intègre dans un projet plus global (en construction) pour la transition agroécologique : lodyssee-nature.com
Création d'une ferme permacole
Un laboratoire vivant en Bretagne
Enseignement
Transmission dans des écoles de commerce engagées (GEMA, IHEDREA, The Land)
Accompagnement
Soutien aux porteurs de projets
En parallèle, j'enseigne dans des écoles de commerce engagées, où je transmets les logiques économiques et narratives des transitions, notamment les enjeux de l'agroécologie. J'interviens aussi en conférences, et j'accompagne des porteurs de projet.
Une réconciliation stratégique
Je crois à une réconciliation stratégique entre :
Capitalisme...
Système économique actuel
& Régénération
Restauration des écosystèmes
Marque…
Identité commerciale
& Bien commun
Ressources protégées
Langage marchand…
Communication commerciale
& Récit de transformation
Narration du changement
Éléments stratégiques du cheminement articulé autour d'une question : Et si l'économie de marché devenait la solution pour la transition agroécologique ?
Des outils au service de la transition
Marketing - Storytelling
Finance verte
Capital immatériel
La compréhension du marketing, et en particulier du storytelling et du copywriting, est aujourd'hui essentielle : dans l'économie agroalimentaire, ces outils captent une part majeure de la valeur créée. Ils permettent de structurer des récits mobilisateurs, au service de modèles économiques durables et désirables.
Des connaissances en finance (master) sont des plus utiles : la finance verte constitue également un levier stratégique pour soutenir la transition agroécologique, tant à l'échelle microéconomique (entreprises, projets) que macroéconomique (politiques publiques, investissements à impact).
Une connaissance de la gestion d'entreprise et de l'économie est indispensable pour saisir le potentiel de transformation offert par la valorisation du capital immatériel : marques, savoir-faire, licences, récits, propriété intellectuelle, data... Ces actifs incorporels jouent un rôle croissant dans l'économie et la finance - notamment dans le secteur agroalimentaire - et peuvent devenir des vecteurs puissants de préservation du bien commun et d'évolution du capitalisme vers des modèles régénérateurs, compatibles avec les limites planétaires.
Mon offre d'accompagnement
Aujourd'hui, j'accompagne celles et ceux qui souhaitent transformer leurs modèles pour les rendre plus vivants, plus justes, plus fertiles, plus performants.
Au plaisir, Marie Le Berre